Les donations

Donation Christien de Koning 

Film documentaire en couleur réalisé par le docteur Gerard de Koning au Maroc en 1951-1953. 
La sonorisation du documentaire est en cours avec le soutien du NIMAR et du fonds de dotation Pêcheurs de Perles

Donation René Bertrand

Né en 1910. Il apparaît comme le photographe de Marrakech. De 1933 aux années 1980, Bertrand, éditeur de cartes postales et de tirages, possède une galerie dans la nouvelle ville, le quartier Guéliz. Durant tout le long de sa carrière, il a focalisé son intérêt sur les villes et sur les régions du Sud. Après l’indépendance, il fut choisi pour participer à la création du premier ministère du Tourisme, preuve de son attachement sincère pour le Maroc. Bien que l’essentiel de son œuvre soit destinée à la vente, les photographies de Bertrand donnent souvent l’impression d’avoir été réalisées à des fins personnelles. Outre son activité de photographe, René Bertrand a mené des recherches ethnologiques sur les tribus berbères du Haut-Atlas. Son travail de recherche donne lieu en 1977 à la publication d’un ouvrage, Tribus berbères du Haut-Atlas (Bibliothèque Maison de la Photographie, Marrakech), réalisé en collaboration avec son fils André.

Donation Charles Henneghien

Charles Henneghien (naissance en Belgique en 1935) aime se définir comme « un photographe animalier spécialisé dans l’espèce humaine ».
Médecin pneumologue, Charles Henneghien habita au Maroc et soigna des mineurs de 1962 à 1970. En 1971, il obtint sa carte de presse et sillonna le monde comme photographe et journaliste.
À partir de 1978, il poursuivit ses activités en compagnie de son épouse Paulette Henneghien.
La collaboration des époux Henneghien avec de nombreux périodiques belges et français et la publication de nombreux ouvrages a établi leur renommée. Paulette et Charles Henneghien ont maîtrisé un style didactique, très proche des populations.

Donation Jean Pierre et Marie Odile Evrard

Photographie: heurtoir de la porte de la mosquée Sidi Abou Médine, Tlemcen. Papier albuminé, circa 1860

Une série de tirages albuminés pris par Joseph Augustin Pedra (1806-1879), à Tlemcen. Cette donation complète les archives Pedra de la Maison de la Photographie. Le sultan mérinide Abou Fares construisit la mosquée El Halaoui à Tlemcen. Les travaux de Pedra illustrent le vaste domaine d’influence artistique marocain.
Ce photographe, peintre en bâtiment, ouvrit un studio à Tlemcen en 1857, où il rencontra Gustave de Beaucorps en 1859 [1]. Nous joignons ici une rare photographie prise à Tlemcen par Beaucorps (détail de la porte de la mosquée de Bou Médine, papier albuminé, 1859)
Omar Benachenhou, se référant au récit de voyage de l’Anglais Knox, livre à son sujet une anecdote émouvante.
Alexander A. Knox voyageur londonien en visite à Tlemcen (après 1879) nous a laissé sa rencontre avec la femme de Pedra: “…Nous avions demandé à l’hôtel pour aller à une rue près de la grande place, c’était, si je me souviens bien, appelée “la ruelle Sidi Yeddoune», pour obtenir des photographies de Tlemcen. Nous avons frappé à une porte où il y avait quelques photos dans une armoire de verre contre le mur. Une vieille femme nous a ouvert la porte: “Ah, mon cher monsieur, ce pauvre Pedra est mort; je suis sa veuve” [2]. Ça nous attristé de l’entendre, et nous étions sur le point de partir lorsque la vieille dame nous a supplié d’entrer en disant que la présence des voyageurs est une bénédiction pour elle et que c’était un acte de charité qu’une personne achète ses photographies. Nous avions sélectionné certaines photos, et nous avions demandé s’il y avait d’autres, elle nous a dit qu’elle va préparer d’autres à partir des négatifs: “Je peux facilement le faire, je suis bricoleuse comme mon fils “Ah! mon pauvre fils! » dit-elle, et elle fondit en larmes. Nous avions essayé avec quelques mots de l’apaiser et de la consoler puis nous lui avions demandé si elle pouvait nous raconter son histoire peut être que ceci soulagerai sa douleur: “Ah!, l’autre jour mon pauvre fils s’est fusillé, il est tombé raide mort-là sur cette dalle encore entachée de son sang….Le garçon avait du sang espagnol dans ses veines du côté de son père alors que la mère était une française.” [3].

[1] : Gustave de Beaucorps, photographe (1825 – 1906) Calotypes, « L’appel de l’Orient », 1858 – 1861. Thauré, Rérolle, Lebrun, Musées de Saintes et de Poitiers, 1992.
[2] : sans doute Juliana Ruth.
[3] : Il s’agit sans doute de Grégoire Antoine Pedra.

Donation Jacques Willemont

La donation Jacques Willemont a enrichi la collection sur le monde des gnawas. Willemont était un proche collaborateur de Viviana Paques et a largement contribué à faire connaître les gnawas.
La Maison de la Photographie a organisé une exposition sur le travail de Jacques Willemont pendant le festival gnawa d’Essaouira en 2015, et publié un catalogue ” Gnawa, Au-delà de la musique, hommage à Viviana Pâques “.

Donation Alberto Rainholter

L’ensemble des enregistrements réalisés par Alberto Rainholter sur la Place constitue un témoignage précieux. Sa série sur les graffiti est un témoignage rare sur Essaouira.

Donation Ana Muller

Ana Muller, fille de Nicolas Muller, contribua aussi avec une généreuse donation de photographies réalisées au Maroc de 1939 à 1946. Nous montrons en permanence le fonds Muller.

Donation Jean Pierre Evrard

La donation Jean Pierre Evrard constitue en quelque sorte une Mémoire d’avenir. C’est un témoignage clef d’une génération que nous vîmes une première fois lors de l’exposition «Le Désir du Maroc » à l’hôtel de Sully – 1999-2000.
Les témoignages de cette génération sont d’autant plus importants que des photographes de la décennie précédente, André Gamet, Almasy par exemple, sont rares dans la collection.

Donation Daniel Chicault

La première donation importante fut celle de Daniel Chicault, et ses documentaires filmés au Maroc en 1957. Depuis, ils sont vus par des milliers de visiteurs et contribuent à faire connaitre un aspect essentiel de la riche culture marocaine, les Berbères.
Films et photographies.